Fin du grand débat : Pour l'UNSA Retraités, le compte n'y est pas

L'intervention du Président de la République, ce 25 avril, a connu une certaine inflexion sociale dans le discours. Il a reconnu la réalité de la situation des retraités.

Si le constat est réaliste, les annonces faites restent au milieu du gué et sont insuffisantes : Retour à l'indexation des pensions sur le coût de la vie, mais seulement pour les pensions inférieures à 2000 € en 2020. Les retraités percevant des pensions supérieures devront attendre jusqu'en 2021.

Ce n'est pas une revalorisation, c'est le retour à l'application de la Loi qui a indexé les pensions sur l'inflation, à l'esprit des réformes des retraites de 1993 et 2003 qui garantissaient, de manière insuffisante, la revalorisation des pensions en l'indexant sur l'augmentation des prix.

Ce n'est pas une revalorisation, c'est l'annonce que la ponction sera réduite d'ici 2021, et en partie seulement.

De plus, la majoration de la CSG de 25% (1.7 point) est maintenue pour les retraités percevant plus de 2000 €.

Pour l'UNSA Retraités, le compte n'y est pas. La garantie du pouvoir d'achat des retraités passe par l'indexation des pensions sur l'évolution des salaires.

L'action continue

Si vous ne l'avez pas encore fait, signez et faites signer la pétition : https://www.unsa.org/Petition-retraites.html

Les interventions auprès des Parlementaires se poursuivent :

  •  après G LEVY, députée (entrevue le 6 avril),
  • C LANFRANCHI DORGAL, sénatrice (entrevue le 26 avril),
  • nous avons réaffirmé nos revendications auprès de F MATRAS, député, le 6 mai.

Notre détermination est intacte. Avec l'UNSA Retraités, engageons-nous pour des progrès.

C. Martel