Il décrit la situation actuelle difficile, parfois dramatique des accompagnants : le déficit notoire de personnels, la faiblesse inadmissible des rémunérations, les conditions de travail très difficiles avec un taux de sinistralité supérieur à bon nombre de métiers, les temps de travail hachés et incomplets, l’insuffisance évidente de formation d’une grande partie d’entre eux… C’est une analyse juste du vécu quotidien de ces femmes et ces hommes dont le métier est d’aider au mieux vieillir de tous.
Ce rapport propose un plan d’action et de mobilisation d’envergure. Véritable feuille de route pour la période 2020-2025, il est chiffré à 825 millions d’€ par an, organisé autour de 5 axes :
- Assurer de meilleures conditions d’emploi et de rémunération,
- Donner une priorité forte à la réduction de la sinistralité et à l’amélioration de la qualité de vie au travail,
- Moderniser les formations et changer l’image des métiers,
- Innover pour transformer les organisations,
- Garantir la mobilisation et la coordination des acteurs et des financeurs au niveau national et dans les territoires.
Il contient 59 mesures concrètes intéressantes. Recruter, mieux rémunérer, former, garantir la gratuité des formations, améliorer la qualité de vie au travail et réduire la sinistralité, introduire 4 h de temps collectif par mois entre professionnels, lancer une campagne nationale de communication autour des métiers du grand âge…. Autant d’actions attendues des personnels et des personnes en perte d’autonomie et par L’UNSA.
L’UNSA voit dans ce rapport un ensemble de mesures positives qui, mises en place, sont de nature à relever le défi des métiers du grand âge, dans le cadre d’un projet global et cohérents.
Avec le rapport LIBAULT (mars 2019), ce
rapport EL KHOMRI doit être intégré à la Loi Grand Age et Autonomie annoncée
pour la fin de l’année.